Une entrevue avec JV Hilliard, auteur de fantasy
(traduction libre)
JV Hilliard, quelle fut votre inspiration pour l'écriture de votre roman The Last Keeper, et comment en êtes-vous venu à écrire la série Warminster ?
Je suis un joueur de jeux de rôles de longue date, remontant à l'époque des coffrets originaux de Donjons & Dragons quand j'étais enfant. La série Last Keeper et Realm of Warminster est l'adaptation de plusieurs années d'aventures entre amis et en famille. J'ai été maître de donjon (et je le suis toujours) pendant de nombreuses années, et j'ai développé des parties du royaume à travers des années de RPG. Il était tout naturel pour moi de créer un "royaume" de Warminster et de lier les personnages et les méchants d'anciennes aventures tout en ajoutant de nouvelles intrigues.
Aussi peu original que cela puisse paraître, c'était amusant de commémorer et de revivre d'anciennes campagnes que certains des personnages avaient traversées, remontant aussi loin que mes années d’école secondaire et aussi récemment que notre dernière aventure avec les mêmes joueurs avec qui j'ai partagé de nombreuses heures à jouer à des jeux de rôles de table et à y mettre bien du temps supplémentaire. Je suis ravi de voir ce que mes amis et collègues joueurs pensent quand ils lisent la série.
Je m'en voudrais de ne pas mentionner que l'un de mes personnages principaux, Daemus Alaric, est né d'un ensemble de rêves et de cauchemars récurrents que j'ai eus quand j'étais enfant. Donc, d’un coup de plume, j'ai donné vie à cette expérience avec l'un des héros importants du Last Keeper.
Comment est-ce d'être un écrivain créatif au pays de Warminster ?
Ce fut une expérience incroyable. En vérité, l'intrigue a toujours été là, mais marier les scénarios, construire un monde d'aventures fantastiques dans mon imagination et arpenter les arcs des personnages ont été à la fois gratifiants et stimulants. L'expérience de prendre une histoire dont je connais le début, le milieu et la fin et de lui donner vie dans un livre (et éventuellement une série) a été difficile. Cela a commencé comme une idée pour un seul roman et s'est transformé en une série au cours de l'écriture d'une dizaine de chapitres. À un moment donné, j'ai réalisé qu'un livre ne suffirait pas et qu'il y avait plus d'une histoire à raconter.
Je pense que le plus grand défi a été de lutter contre l'envie d'écrire trop vite. Les personnages étaient tous là, mais mes compétences en dactylographie ne pouvaient pas suivre. J'ai pris des notes via des mémos vocaux sur mon téléphone et, j'ai trimballé un petit bloc-notes partout avec moi - et j’insiste sur le mot partout - et j'ai écouté mes lecteurs. Lorsqu'une intrigue était précipitée ou qu'un personnage semblait ne pas être authentique, j'utilisais leurs critiques constructives à mon avantage et retournais dans le laboratoire pour les corriger. J'ai même écouté de la musique pour inspirer ma pensée créative et imaginer des personnages, des scènes et des événements. Je recommanderais Metallica, Five Finger Death Punch et quelques sélections plus tranquilles pour les scènes d'amour.
Quand comptez-vous sortir votre roman The Last Keeper ?
The Last Keeper a été lancé en décembre 2021; les autres romans de la série seront publiés tout au long de 2022.
Quels livres vous ont le plus influencé, vous et votre écriture ?
C'est une question amusante. J'ai toujours été attiré par les aventures de fantasy et de science-fiction, et ça remonte à mon enfance, lorsqu'un professeur suppléant dans ma classe d'anglais de quatrième année nous lisait le Hobbit. À partir de là, ma fascination pour l'écriture créative s'est installée et j'ai commencé à suivre le genre de plus près. Tolkien, Rowlings, RA Salvatore, Margaret Weis, Tracy Hickman et d'autres correspondaient naturellement à mes intérêts. Weis et Salvatore m'ont été présentés par le jeu et Donjons & Dragons, il s’agit d’un sous-genre autonome de la fantasy. Cela m'a aidé à comprendre l'intérêt de concevoir une série dans les limites d'un jeu et d'un ensemble de règles dont aucune n'existe dans la vie réelle. Je voudrais également lever mon chapeau à Terry Brooks et David Eddings, deux auteurs qui ont bien réussi à créer leurs propres mondes. La série Shannara et la Belgariad m'ont respectivement appris la valeur de la construction d'un véritable monde fantastique.
Quelle est la partie la plus difficile d'être un écrivain ou du processus d'écriture? Avez-vous une routine ou un rituel d'écriture? Où produisez-vous la plupart de vos écrits ?
Le plus dur est de continuer à écrire. À l'ère de la théorie de la publication rapide des livres, la plupart des fans ne veulent pas attendre 3 mois, encore moins un an pour un autre roman. Dans le passé, c'était acceptable, voire attendu, mais sur le marché d'aujourd'hui, les lecteurs refusent d'attendre. Heureusement, j'écris tous les jours dans le cadre de ma carrière professionnelle, ce qui fait de l'écriture créative une habitude.
Ma routine est assez simple - je commence ma journée en m'acquittant de mes responsabilités professionnelles, puis quelque part dans l'après-midi, la réalité change pour moi et j'entre à Warminster en tant que "chroniqueur" du royaume. Les week-ends et les soirées tardives sont les moments les plus productifs pour moi, car je suis alors généralement libre de mes intérêts commerciaux. Un thé glacé rapide plus tard et je suis dans la course.
Né de l'acier, du feu et du vent noir, JV Hilliard a été élevé en montagnard dans les contreforts d'une chaîne de montagnes qui fut jadis immense, au confluent des trois fleuves puissants qui ont forgé la richesse et le pouvoir de son royaume pendant des générations. Son père, un twerg paysan, industrieux, honnête et trimant dur, lui inculqua une éthique de travail qui allait façonner son destin. Sa mère, une guérisseuse locale, se charga de ses aînés et de son oncle guerrier, qui lui fut d’une grande aide pour l'élever pendant ses années de formation. Son frère de génie, dont les prouesses magiques lui permirent de maîtriser les arts de l'abaque et de la plume, s’entraina avec lui pour les batailles sur les plaines vertes et les étendues de glace. La première éducation de Hilliard eut lieu dans la tour de son oncle guerrier, où il apprit ses premiers mots. Son oncle l'aida à apprendre les bases de la vie et, surtout, l'écriture créative. La formation et l'éducation de Hilliard le préparèrent à tenir la plume qui écrirait l'histoire du royaume de Warminster, un univers peuplé de braves chevaliers et débordant d'aventures déchirantes et de luttes légendaires. Il vit dorénavant dans la ville des coupes d'argent, des hypocycloïdes et des triangles d'or avec sa femme, une ranger du diamant. Ils y ont construit un château non loin, à la campagne, gardé par ses deux lévriers, Thor et MacLeod, et il y réside toujours aujourd'hui. (traduction libre) www.jvhilliard.com Twitter: J.V. Hilliard Facebook: JVHilliardbooks Instagram: JVHilliardbooks
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